Sous leur corps carapace sont trois petites pattes coussinées
#PhnomPenh, #Cambodge, 7 janvier 2020
Dans la nuit sale et moite de la ville qui vit, de la ville qui patauge de la ville qui rit – et même si on la trafique et même si on la vend, Phnom Penh se donne plus dignement, peut-être, que se donne l’argent –, au milieu des quartiers qui invitent les dollars, qui huilent le passage à tous les appétits, à tous les fantasmes les désirs petits, au comptoir d’un débit ouvert sur la rue, on descend des chopes de fût à soixante-quinze cen
La grande machine blanche apparaît au carrefour
#PhnomPenh, #Cambodge, 5 janvier 2020
Devant l’aéroport de Phnom Penh le soir tapisse les boulevards, découpe l’angle des immeubles sur le ciel corné. Des femmes voyagent dans des bulles fluorescentes, intérieurs néon des tuk-tuk nolisés. Les phares des camions et des chars éblouissent mieux que des soleils.
Puis la grande machine blanche apparaît au carrefour : plus haute que les autos, les scooters, les remorques et les motos, plus forte que le petit peuple de la route